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La grande soirée de soutien à Boualem Sansal

Le 16 décembre, soirée organisée au Théâtre Libre à Paris par Arnaud Benedetti rédacteur en chef de la Revue politique et parlementaire et fondateur du comité de soutien international pour Boualem Sansal et Georges-Marc Benamou pour la production.

Beaucoup de monde au Théâtre Libre pour soutenir Boualem Sansal, emprisonné par le régime algérien dès son arrivée à l'aeroport d'Alger.

Des interventions de l'ancien ministre président du Laboratoire de la République Jean-Michel Blanquer, la directrice de la rédaction de Marianne Natacha Polony, le directeur du Point Etienne Grenelle, le président du CLR Gilbert Abergel, l'ancien premier ministre Bernard Cazeneuve et Me François Zimmeray l'avocat français de Boualemn Sansal.

Tous ont affirmé avec force l'importance de soutenir l'écrivain franco-algérien qui, par ses écrits, se bat contre l'islamisme et pour notre liberté.


Ses éditeurs, Antoine Gallimard des éditions Gallimard et Jean-François Colosimo, des éditions du Cerf.


Ils ont rappelé le sort des écrivains emprisonnés ou exilés pour s'être battus contre des régimes dictatoriaux. Jean-François Colosimo a évoqué Alexandre Soljenitsyne qui a dénoncé dans ses livres le régime totalitaire soviétique.


Boualem Sansal conteste dans ses oeuvres le discours officiel du régime algérien et combat l'islamisme.





L'écrivain Kamel Daoud, lauréat du prix Goncourt pour son livre "Houris", a tenu un discours très fort. Son livre qui évoque la guerre civile algérienne des années 90 est interdit en Algérie. Lui également va à l'encontre du discours officiel algérien.


Il a redit l'importance de la liberté, de la préserver et le risque de la perdre par nos négligeances, nos lâchetés et nos compromissions.


Nous ne devons pas céder sur la liberté d'un écrivain. Lui comme Boualem Sansal en connaissent le prix et avertissent depuis longtemps les démocraties sur les dangers qui les guettent.



Le peu de réactions d'une partie de la gauche à cet emprisonnement a été dénoncé. La gauche en effet a une tradition de soutien d'écrivains et d'artistes inquiétés par les dictatures.


Des média, des relais d'opinion, n'ont pas soutenu Boualem Sansal ni appelé à sa libération et certains l'accusant d'avoir des propos d'extrême-droite...

Des idées qui se disent progressistes se répandent malheureusement au sein de la jeunesse


La France ne doit pas renier son héritage de défenseuse de la liberté d'expression, d'accueil et de soutien des combattants de la liberté.



Les dessins projetés durant la soirée sont de Ranson § Gorce.


Pour finir, un rappel que le combat continue et que d'autres évènements sont à venir pour obtenir sa libération.

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