Violences conjugales, féminicides : des initiatives inédites.
- Les CitadElles
- 28 avr.
- 3 min de lecture
Des entreprises, des banques et des assurances, viennent en aide aux victimes de violences conjugales. Comme l'a énoncé Sarah Barukh, les féminicides sont un problème de société, il faut donc s'adresser à toute la société, y compris aux entreprises. " Si la société est le problème, elle est aussi la solution".
Nous avions assisté à la projection du documentaire Vivant(e)s, qui nous avait plongées dans la lutte contre les violences conjugales, et proposé un chemin vers la résilience et la renaissance.
Nous avions participé au premier rassemblement des Eclipsées du 7 mars 2024 au Trocadéro organisé par Sarah Barukh et l'association qu'elle marraine,125 et après. La veille du 8 mars, journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, un événement place du Trocadéro a mis en scène les violences faites aux femmes dans le monde, dont les violences conjugales, les féminicides.

Le 10 octobre 2024, nous avions participé à l'opération Cordes, pour dénoncer les pendues des régimes islamistes et tous les régimes générant un apartheid de sexe.

Depuis, Sarah Barukh et son équipe, intervient auprès des entreprises pour les convaincre. La prise en charge de cette question des violences conjugales évolue. Des banques et assurances s'en emparent en proposant des dispositifs d'aides. Elles répondent à la situation critique des victimes : quitter de toute urgence le domicile conjugal et mettre à l'abri. En effet, beaucoup de victimes n'ont pas de revenus suffisants et parfois pas de compte bancaire à leur nom, ce qui explique le fait qu'elles restent au domicile d'un conjoint violent.
Avec la reconnaissance que "la maison est l'endroit le plus dangereux pour une femme", l'assurance Axa a, la première, fait évoluer son contrat d'habitation en y ajoutant le cas de violences conjugales : le foyer est devenu inhabitable au même titre qu'une inondation ou un incendie. Grâce à cette clause, les victimes bénéficient d'un relogement d'urgence pour une semaine, ainsi que d'une assistance juridique et psychologique. Quelques jours de répits et d'aide pour se mettre en lien avec les service sociaux, la police et la justice.
La Caisse d'Epargne propose l'ouverture d'un compte spécifique, gratuit, non rattaché au domicile familial avec possibilité de découvert. Le Crédit Mutuel propose une offre similaire. L'assurance April prend en charge les frais liés au départ du domicile.
Précisons que ces dispositifs s'adressent à toutes les victimes de violences conjugales, femmes et hommes.
Des entreprises proposent ainsi des solutions répondant aux réels besoins des victimes et ainsi sauvent des vies. Cet investissement sur la question des violences conjugales montre que le rapport à ce phénomène a changé dans la société. La création d'un label RSE ( Responsabilité Sociale des Entreprises) pour aider les entreprises à lutter contre les violences intra-familiales est en cours.
Nous ne pouvons que nous réjouir de ces initiatives. Elles répondent aux questions auxquelles Sarah Barukh nous sensibilise avec son association, celles du relogement, de l'après des violences conjugales, de la résilience et de la reconstruction.
Et comme Sarah Barukh a un sens aigüe de la communication et la capacité à soulever des montagnes, sachez :
qu'elle vient d'inaugurer un "Safe Place" dans le 19ème arrondissement de Paris, et nous y étions : l'Ambassade de l'Egalité et de l'Emancipation, Attachée au féminisme universaliste et à la laïcité, elle souhaite en faire un lieu grand public, et articuler "son programme autour des droits humains, de l'égalité femmes/hommes, des libertés fondamentales et des valeurs républicaines".
que le mardi 3 juin , à l'Olympia, vous pourrez assister et participer à une soirée exceptionnelle pour en savoir plus voire soutenir la Safe Place . Pour vous inscrire (il reste encore quelques places gratuites), voici le lien :
Nous y serons !
Yorumlar