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Le mouvement SAFE PLACE, à l'Olympia.

L'entreprise n'est pas un sujet tabou pour Sarah Barukh, ancienne victime de violences conjugales. Elle peut même devenir une alliée des victimes des violences intimes. Alors pourquoi ne pas faire de l'entreprise un " safe place" pour aider les victimes de violences intrafamiliales ?

Depuis des années, le mouvement féministe mettait en exergue que les violences conjugales plombaient vie et carrière professionnelle des femmes. Il fut donc naturel pour notre combattante contre les violences conjugales d'engager les entreprises, où les femmes passent 35 heures par semaine loin de leur foyer, à venir en aide et devenir acteur de la lutte contre ces violences. Rappelons que 65% des femmes victimes de violences conjugales sont salariées. Après le label RSE ( Responsabilité Sociale des Entreprises) de l'association 125 et Après, place au Mouvement Safe Place !

Comme indiqué dans notre post du 28 avril dernier, "Violences conjugales, féminicides : des initiatives inédites", nous avons assisté ce 3 juin à l'Olympia, au lancement du Mouvement Safe Place, dédié à la lutte contre les violences conjugales, dans les entreprises.

Une soirée organisée par Sarah Barukh présidente de l'association 125 et après, et ses partenaires dont l'ANDRH, Association Nationale des DRH et Canal+ .


Les Veilleuses et bénévoles de l'association 125 et Après nous ont accueillies.

Nous avons découvert la brochure publiée par l'ANDRH, Faire de l'entreprise une "safe place", un guide pratique pour accompagner les salariées victimes de violences conjugales.

Ci-dessous, des vidéos et photos des moments politiques ou artistiques de la soirée.


Les ministres Aurore Bergé et Astrid Panosyan-Bouvet sont intervenues .
















Les entreprises Canal+, Axa, Ba&sh, Elle, Céline, SOS, Women's forum, L'Importante, partenaires de la soirée ont rejoint le mouvement.

Les témoignages de l'association M'endors pas nous ont rappelé que la soumission chimique n'était pas si marginale que ça.

Des parties artistiques inoubliables avec les chanteuses Jeanne Cherhal et Rose, mais aussi Sarah et les Veilleuses.

Les Iraniennes et les Afghanes ( SOS Afghanes qui donne des cours en ligne) étaient bien représentées. Car Sarah et ses comparses sont solidaires des femmes, toutes les femmes, de par le monde. Une exigence d'universalité. Grand moment d'émotion : chorégraphie de Nassim A (présidente de Femme Azadi) sur la musique de "Barayé Azadi" ( pour la liberté).

Et pour finir la soirée avec de l'énergie plein nos têtes, l'immense batucada ( tambours brésiliens) Zalindé.

Pour venir à bout de ce fléau, c'est bien toute la société qui doit s'engager. Et l'entreprise fait aussi partie de la solution. Bravo Sarah !


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