Nous étions à la conférence organisée par l'UEJF à l'Université Sorbonne Nouvelle avec Iris Farkhondeh, Eve Hohman et Rachel Flore-Pardo.
Le titre de la conférence, "Laissez-nous parler", est inspiré du hashtag "Let Us Talk" de Masih Alinejad, la militante iranienne exilée aux Etats Unis, suite au constat que la dénonciation de la condition des femmes iraniennes, afghanes,... est considéré comme islamophobe.
Iraniennes et israéliennes unies dans la dénonciation de l'usage du viol et de la torture sur les femmes par le régime des mollahs et par le hamas et leur caractère systémique.
Iris Farkhondeh est revenue sur le sort réservé aux jeunes iraniennes emprisonnées, violées, assassinées en prison, aux écolières gazées et Eve Hohman, qui est une proche de victimes du 7 octobre, sur celui des israéliennes victimes d'actes de barbarie.
La non prise en compte de la parole des victimes israéliennes et la demande récurrente de preuves soulignée par l'avocate Rachel Flore-Prado, ne peut se comprendre que par l'antisémitisme.
A été mis en évidence le fait que le sort réservé aux femmes est traité au prisme de l'idéologie et qu'il y a la volonté de beaucoup de ne pas dénoncer l'islam politique.
On voit que cela peut mener à qualifier le viol d'acte de résistance quand il s'agit du Hamas et de la question palestinienne.
Au sein même de l'université Sorbonne Nouvelle, dès l'annonce de l'objet de la conférence, des intimidations ont circulé et, le jour même, on a pu voir la tentative de bloquer l'accès à l'université et d'empêcher la tenue de la conférence par des personnes se revendiquant du "comité palestine sorbonne nouvelle".
Pourtant, comme l'a dit Eve Hohman, "la voix d'une victime dépasse tout, partout".
C'est donc la voix de toutes les femmes que l'on doit entendre.
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