Pour la Journée internationale des droits des femmes, les féministes universalistes et laïques ont été empêchées de participer aux marches place de la République à Paris avec les autres mouvements.
Selon la tactique bien rodée depuis des décennies par une certaine extrême gauche, l’anathème infamant d’extrême droite a été jeté sur l’association « Nous vivrons », associée au collectif Némésis, alors que ses militants et militantes sont républicains et universalistes. Leur seul tort, rendre visible les viols et mutilations commis sur les israéliennes lors du 7 octobre 2023 et combattre l'antisémitisme en France.


La LICRA qui lutte depuis un siècle contre toutes les formes de discriminations, le Printemps Républicain qui soutient une société laïque et républicaine permettant à tous de vivre avec les mêmes droits, Homa et Femme Azadi, associations qui soutiennent le mouvement Femme Vie Liberté en Iran et qui soutiennent aussi les afghanes, La ligue du Droit International des Femmes créée par Simone de Beauvoir, notre collectif Les CitadElles, féministe universaliste et laïque : Ces associations et notre collectif ont été relégués dans une ruelle en attendant le bon vouloir de mouvements soi-disant antifascistes !
Soyons clairs. Ce qui a permis cette aberration est l’antisémitisme.

Les mouvements féministes organisateurs de la manifestation du 8 mars comme Nous Toutes ont laissé la voie libre aux collectifs Urgence Palestine et Samidou.
Ces collectifs ont organisé un cortège féministe la veille du 8 mars. Au nom de quoi sont-ils présents à des rassemblements féministes ??
Personne pour se poser cette question de bon sens.
Ce sont ces collectifs qui ont appelé à faire barrage à Nous vivrons.
Il y a donc eu une mainmise sur cette manifestation censée rassembler sur la question des femmes et de leurs droits. Décider qui doit ou non marcher ce jour là revient à des mouvements radicalisés sur des sujets qui ne concernent pas le féminisme.

On peut en effet interroger la présence à un rassemblement sur les droits des femmes, des hommes (!) en keffieh soutenant la Palestine aux mains du Hamas.
Le Hamas applique la charia sur le territoire gazaoui. La charia est, comme on le sait, sensible aux droits des femmes ! Une femme vaut la moitié d’un homme, son corps doit être dissimulé, elle ne peut pas chanter, elle hérite moins qu‘un homme,…
La liste est longue.
Ainsi, en ce 8 mars, des rangées de CRS et des fourgons ont du protéger des femmes dans un rassemblement féministe !

Le mot avait été donné par ces associations pro-palestiniennes de ne pas bouger de la place de la République pour empêcher le départ du cortège.
Nous sommes ainsi restées parquées 3 heures à attendre que la place de la République soit vide pour pouvoir marcher !
La marche a ensuite été ponctuée de heurts entre ces mouvements et les forces de l’ordre.
Solidarité avec les femmes du monde entier était le mot d'ordre de notre rassemblement.
Il aurait dû avoir sa place sur la Place de la république pour la Journée internationale des droits des femmes.
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