À propos
Nous nous sommes retrouvées lors des premières manifestations de soutien à la révolte des jeunes iraniennes à la suite de la mort de Mahsa Jina Amini.
Ne pas être présentes était trahir nos convictions féministes.
Pourtant, peu de mouvements actuels se revendiquant féministes étaient présents.
De quoi parle-t-on quand on parle de féminisme en ce début du 21ème siècle ?
Devions-nous être solidaires de ces jeunes femmes qui manifestaient au risque de mourir pour ne pas porter le voile ?
Pour nous féministes universalistes et laïques, c'était une évidence et de voir s'étendre la Révolution iranienne à toute la société, femmes et hommes unis contre le régime islamique et pour une démocratie laïque et égalitaire n'a fait que renforcer notre soutien à la cause iranienne.
Notre motivation :
Soutenir tous les combats des femmes qui visent à l’émancipation et à l’égalité entre les hommes et les femmes.
Nous avons choisi de porter la voix des Iraniennes qui se battent pour la démocratie et la laïcité.
Nous soutenons leur combat pour faire tomber une dictature qui a imposé un apartheid entre les sexes.
Ce qui nous rapproche
Nous parlons de sexe plutôt que de genre pour définir les discriminations envers les femmes car c’est du fait de leur sexe biologique que les femmes sont discriminées dès la naissance. Nous utilisons le terme d’apartheid sexuel pour définir les sociétés fondées sur la séparation entre les sexes avec infériorisation des femmes.
Le genre en tant que construction sociale, ne peut remplacer le sexe biologique.
Quel que soit le genre auquel une personne s’identifie, dans l’état actuel de la science, seules les femmes ont des règles et peuvent porter des enfants. La confusion entre sexe biologique et genre, entretenue par une minorité d’activistes, a pour corollaire l’effacement des femmes et à terme du droit des femmes. Et nous considérons que la transidentité ne peut relever que d’une décision prise à l’âge adulte et non à l’enfance ou l’adolescence, période de recherche d’identité.
Les violences physiques ou morales contre les femmes sont l’effet d’un rapport de domination des hommes sur les femmes, pour l’immense majorité des violences. Parmi ces violences nous nommons : les violences conjugales, les agressions physiques ou verbales, les mutilations sexuelles, le viol, les mariages forcés, la prostitution, la Gestation Pour Autrui.
Toutes les religions veulent s’approprier le corps des femmes.
Le niqab, le voile, le burkini, l’abaya… sont des obligations faites uniquement aux femmes et aux fillettes, et non aux hommes. Elles favorisent l’infériorisation des femmes qui s’y soumettent, et les violences contre celles qui ne s’y soumettent pas.
L’accès à la contraception et à l’avortement a permis aux femmes de s’émanciper de leur fonction reproductive auxquelles elles étaient assignées. Cette liberté est une liberté fondamentale que nous refusent les intégristes de toutes les religions, alliés et soutiens des extrêmes droites partout dans le monde.
C’est pourquoi la séparation entre les religions et l’Etat, c’est-à-dire la laïcité qui garantit la liberté de conscience à chaque individu, est et reste un bouclier pour le droit des femmes.